Il est 7h et je prends la route, direction Noirmoutier, pour une journée à la pêche à pied, lorsque c’est marée basse, il est possible pour tout amateur d’aller creuser. Le pique-nique est prêt, il m’attend dans le coffre, accompagné de ma paire de bottes encore toute propre. La route se fait dans le calme, l’horizon se lève et le soleil pointe le bout de son nez.

Arrivée sur place, je me prépare. Je remonte mes manches, je me chausse de mes bottes, j’attrape mon panier et je suis prête pour cette aventure.

Il y a certaines règles de la pêche à pied à respecter. Tout d’abord il faut s’assurer du gabarit de ces mollusques marins, elles ne doivent pas dépasser les 3,5 cm de plus, il est important de savoir qu’on ne peut pas ramasser plus de 3kg de palourdes par personne. Après avoir pris connaissances de ce règlement, j’avance et me faufile à travers la vase laissée par la mer. Les bottes restent collées au sol et c’est avec difficulté que je m’en sors sans tomber. Il est temps de gratter et de fouiller, à la recherche de palourdes, de coques et de tout autre coquillage. Munie de mon râteau à trois dents, je suis prête à découvrir les petits habitants de la mer. 

Après avoir passé une bonne matinée, les mains et genoux dans le sable, c’est le moment de remonter sur la plage, profiter du pique-nique. Je pose ma serviette sur le sable chaud et m’y installe. Suite à un repas bien mérité, je me mets en maillot de bain et plonge dans l’eau légèrement fraîche, afin de retirer la vase encore collée sur mes jambes.

C’est un peu plus tard, après un après-midi rempli de baignade et de bronzette, que le soleil commence à devenir rouge-orangé, ce qui m’indique que c’est l’heure de rentrer.